
















Les deux copines
UN PEU DE CULTURE NE NUIT PAS
CHRONOLOGIE DES TRAVAUX DE LA CATHEDRALE AU COURS DU XIIIe siècle
L’histoire de la construction de Notre-Dame de Reims est demeurée longtemps placée sous le signe du célèbre labyrinthe qui, jusqu’en 1778, occupait les travées III et IV de la nef centrale. Toutefois, le labyrinthe a obscurci plutôt qu’éclairé l’histoire de la construction.
L’ancienne cathédrale a été incendiée le 6 mai 1210, ainsi qu’une grande partie de la ville. Un an plus tard jour pour jour, on commençait à monter les nouveaux murs au-dessus des fondations à l’instigation de l’archevêque Aubry de Humbert († 1218).
L’archevêque a concédé une partie considérable de ses terres à l’extension de la nouvelle cathédrale, au sud et à l’est, par la suite de grandes difficultés sont rencontrées à l’acquisition de terrains, souvent bâtis, au nord et à l’ouest.
Stimulé par d’importantes mises de fonds, le chantier de la cathédrale fut mené avec une telle rapidité, au départ, qu’au bout de dix ans, vers 1220-1221, les chapelles rayonnantes, le déambulatoire accès aux chapelles, sont mis en service; le chœur, le transept et leurs bas-côtés doubles partiellement achevés.
Durant la décennie suivante de 1220 à 1230, le chantier progresse aussi rapidement : les murs de la face ouest du bas-côté du transept et les collatéraux de la nef furent alors édifiés sur les cinq travées orientales, préservant l’ancienne nef, plus étroite, où les offices pouvaient encore se dérouler en 1228. Cinq ans plus tôt, en 1223, avaient eu lieu le sacre de Louis VIII, puis en 1226, celui de Louis IX, futur saint Louis.
Le chapitre est à la recherche de moyens financiers en rapport avec l’étendue des travaux; des collecteurs d’aumônes sont envoyés dans les diocèses suffragants pour quêter des dons en échange de lettres d’indulgence, des biens du chapitre sont mis en vente.
Les multiples charges , de plus en plus écrasantes, imposées par l’archevêque Henri de Braisne provoquent la révolte de ses sujets; le chapitre doit abandonner la ville pendant plus de deux ans.Le chantier a connu un net ralentissement en 1233-1236, en raison de graves troubles urbains qui dressèrent les habitants contre leurs seigneurs ecclésiastiques. Les conséquences de l’émeute furent telles qu’il fallut l’autorité conjointe du pape Grégoire IX et du roi Louis IX pour apaiser les esprits. Tout porte à croire que ce ne fut qu’après le retour du chapitre que celui-ci parvint à faire achever le chœur et le transept.
Cette révolte des Rémois et les graves perturbations des travaux qui s’en est suivi, ont pu faire renoncer à la mise en œuvre des bas-côtés doubles dans la nef, solution logique par rapport à la configuration du chœur et du transept. Ces événements ont pu aussi s’opposer à l’installation de chapelles latérales dans les contreforts de la nef et faire abandonner, enfin, le projet de construire les flèches.
Le chapitre peut prendre possession du chœur en 1241, après l'achèvement du transept et du chœur. Un mur provisoire sépare le sanctuaire du chantier de la nef.Les travaux se poursuivent durant la vacance du siège, après la mort en 1240 de Henri de Braisne et la nomination de l'archevêque Juhel de Mathefelon promu par saint Louis, en 1245, du siège de Tours sur celui de Reims.
La construction de la partie occidentale de la cathédrale intervint relativement indépendamment de celle du reste du bâtiment.La nouvelle façade fut placée, vers 1245, plus de vingt mètres au delà de l’ancienne, qui était encore debout En 1252, les portails étaient montés jusqu'à la hauteur des gâbles.
Les deux tours furent élevées dans la première moitié du XVe siècle.
Les quatre premiers architectes, Jean d'Orbais le maître de l'ouvrage, Jean le Loup, Gaucher de Reims et Bernard de Soissons figuraient aux quatre angles du labyrinthe de la nef, détruit en 1778. L'archevêque commanditaire, Aubry de Humbert était placé au centre.
Dommage pour le manque de lumière mais les vitraux sont une merveille
Oui j'ai bien dit "durement" comme le prouve cette petite vidéo. Dommage il n'y a pas le son car il y avait des décibels (vous savez dans tout séminaire, il y a des épreuves pour voir jusqu'où va notre résistance).
2 commentaires:
si j'ai bien compris les photos prises à la cathédrale, c'était juste avant que Céline ne se mette le dos en vrac ?!!!
bon et sinon c'était intéressant ? Karine ne m'en a pas parlé
on a visiter la cathédrale la veille et on y est retourné le lendemain matin avant le retour. Et là Céline a glissé sur une plaque gelée sans tomber. mais elle s'est vrillée le dos je suis témoin d'ailleurs et plus 2 h de voiture après elle a dégusté.
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